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slow dance with you
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message posté Lun 16 Nov - 7:08

noy & arthur / octobre 2020
I don't want to hide. I want to slow dance with you again. I want to dance with you forever.

Le regard qui se pose sur lui, visage et t'oublies instantanément ce qu'il y a autour de vous. La musique qui continue de jouer, vos corps qui se balancent, bougent au rythme de la mélodie pour les dernières secondes restantes. Tu profites juste, ta main qui reste sur sa hanche, se balade, touche cette peau trop douce, trop fragile qui se briserait si tu serrais plus fort. Les doigts qui s'entrelacent, main que tu tiens comme s'il s'agissa d'un trésor, pour éviter qu'il ne parte, angoisse qui restera quelque part au fond de toi. Ton visage qui vient s'enfouir dans son cou, ton souffle qui vient frapper sa peau, baisers que tu déposes, goûte cette peau que tu désirais tant, que tu désirais de plus en plus, parce que tu craques petit à petit, parce qu'il allait rester. Les lèvres qui s'étirent quand tu sens la main dans ton dos, frisson qui naît et parcourt ton corps. Sourire qui devient plus grand encore quand tu plonges dans son regard avant qu'il ne le dévie. La main posée sur sa hanche qui remonte doucement, vient se cacher entre les mèches, caresse, baiser sur son front. Humeur dansante, mots qui s'évaporent dans les airs, le corps de l'ange que tu rapproches un peu plus du tien, comme un besoin vital parce que tu ne veux pas que son parfum, que sa chaleur ne te quitte.

Cœur qui bat au rythme de la musique, les dernières secondes avant la fin, derniers pas de danse qui resteront gravés dans ta mémoire. Réalité qui revient, les dernières notes qui se jouent annonçant le moment où vos corps devront se quitter. Autre mélodie qui vient se mélanger, voix qui éclate cette bulle et le regard qui croise les iris de l'autre, sourire sur le bout de tes lèvres attendant la suite des paroles, cœur qui se met à battre plus rapidement, l'envie d'entendre certains mots, l'envie de lui dire aussi, mais c'est bloqué, parce que tu veux pas gâcher ce qu'il y a entre vous de peur d'être déçu. T'attends, t'espères entendre plus, le sourire qui se fait plus grand, la main qui se pose, caresse cette peau, joues rougies. Les mots qui veulent passer la barrière de ses lèvres, mais rien, pas un son, pas ce que tu espères. Le sourire qui reste présent, main qui revient dans la sienne quelques secondes avant sa fuite. Tu restes planté là, comme s'il allait revenir et prononcer ces fameux mots, mais rien.

Le corps qui se décide de bouger enfin, séparation qui était trop longue, genoux qui se touchent, les lèvres qui forment toujours le même sourire, qui s'agrandit quand tu viens prendre la main libre, cette main qu'il te tend avant de faire venir le corps contre toi. Rire que tu n'arrives pas à retenir quand il vient s'écraser sur toi. « Désolé. » Peut-être que t'y es allé trop fort, peut-être que tu n'aurais pas dû faire ça, mais tu t'en fiches, parce que t'as ce besoin égoïste d'avoir cette chaleur, d'avoir cette odeur de lavande, de citron et de frais, de linge qui aurait été lavé. Télévision qui sert de bruit de fond, t'es pas concentré dessus, esprit qui est loin de tout ça, qui reste concentré sur son visage. Les doigts qui se promènent sur son visage, dessinent ses contours. Tu passes et repasses, comme pour que ses traits s'inscrivent dans ton esprit. Regard qui n'arrive pas à se détacher de son visage. Iris qui s'attardent sur son regard, sur ses lèvres. L'envie d'y goûter, confirmer cette hypothèse qu'elles soient sucrées, douces. Doigts qui dansent, remontent doucement et se promènent entre ses boucles. L'envie qui est là, ne veut pas partir, ton visage qui s'approche un peu trop près des lèvres rosés, mais t'as peur, l'angoisse qui revient, les lèvres qui viennent se poser sur le nez, le sourire qui reste toujours aussi grand. « T'sais maintenant que tu vas rester officiellement ici, tu peux mettre tes affaires dans l'armoire. » Regard qui vient se poser sur l'écran comme si tu t'y t'intéressais vraiment. « Et puis, ça te donnera une excuse en plus pour porter mes vêtements. » Sourire en coin qui est là, ton regard qui se jette dans l'océan, les mains qui s'agrippent au tissu qu'il porte pour le rapprocher de toi, encore, lèvres qui viennent se déposer sur la joue, un autre qui vient, lèvres descendent en se rapprochant dangereusement de cette tentation. Peut-être que c'est toi qui devrais te lancer, lui dire ce que tu ressens, mais t'y arrives pas, t'essayes juste de le montrer en espérant qu'il comprenne.  
@"noy bloom" (c) mars.

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message posté Lun 16 Nov - 7:08

slow dance with you

he won’t tell you that he loves you, but he loves you.

Sursaut.

T'arraches un sourire, fait percer le rire.
Mouvement, doux, fluide, ton corps contre le sien beaucoup trop rapidement, dans un seul élan, comme si c'était ta place, sur lui, contre lui, ta main glissée dans la sienne et le cœur palpitant dans ta foutue cage thoracique.

T'aurais aimé pouvoir ouvrir ta gueule et lui dire que tu voulais plus le quitter.
T'aurais aimé entrechoquer tes lèvres aux siennes, imaginer un avenir, des projets.
Tu peux pas, pourtant, t'y arrives pas, cœur congeler sous l'épiderme en combustion.
Tu peux pas, parce qu'il mérite mieux et qu'tu le sais, qu'il finira par te quitter, qu'tu finiras par le blesser.

Tu peux pas le blesser, t'en as pas envie, t'aimerais le protégé, lui dire que tout irait bien s'il était avec toi, qu'tu mettrais son cœur dans une boite, qu'tu l'donnerais à personne, qu'tu le laisserais pas tomber sauf s'il finissait par se lasser. L'Problème, c'est que tu sais qu'il va s'lasser, qu'ils se lassent tous et que t'as ce sourire mélancolique et ces yeux tristes quand tu l'regardes.

Parce que t'imagines tant de choses qui pourraient être magnifiques, tant de choses qui pourraient te soigner, le soigner, qui te redonnerait l'espoir dans cette vie qu'tu considères comme miséricordieuse.
Parce que tu sais que tu finiras par le blesser, qu'il finira par ne plus te voir, ne plus vouloir être en ta présence. Alors tu prends, tout ce qu'il semble te donner, tu prends les caresses, les sourires, les rires, les danses, tu prends la lumière qui brille dans ses pupilles et déborde jusqu'à ses iris, t'absorbais l'odeur d'essence de musc et de bois qu'il dégageait, adorais jusqu'au dernier de ses traits. T'aimais jusqu'au dernier grognement, jusqu'à la voix qui se haussait contre un client mécontent, jusqu'aux rides sur son front quand ses sourcils se fronçaient et qu'il réfléchissait à une manière de changer, réparer.

T'aimais tout,  t'aimais son regard, sa voix, son sourire, t'aimais la façon dont il te prenait la main, s'enroulait autour de toi comme si t'étais sien.

T'aimais tout, jusqu'à la voix comme brisée quand il téléphonait à sa mère, jusqu'à la brûlure qu'il s'était infligé parce que t'avais pas pensé à prendre un gant pour ce foutu plat et qu'il t'avait poussé pour ensuite le rattraper.
T'aimais tout, la respiration dans ton cou, la main dans le bas de ton dos, jusqu'à cette excuse parce qu'il avait été un peu brutal quand il t'avait blotti contre lui.
Gorge qui se serre, entre tes bras comme une œuvre chérie de son créateur, Galatée à ses yeux, probablement seulement aux siens.
Les doigts qui tracent ton visage, le sourire qui perce sur le sien, mouvement que tu fais si bien, qu'il te rend pour cette fois, moment que t'essaies de graver dans ton esprit, comme un moment marqué dans le marbre, dans la chair, bien imprimé dans ton crâne.

Si jamais tout s'arrêtait maintenant, tu serais heureux.
Si jamais tout s'arrêtait maintenant, tu ne te plaindrais même pas.



Lèvres qui s'approchent, t'en fermerais presque les yeux.
Lèvres, qui se meuvent, forment des mots, des phrases.
« Quelle armoire ? » Défi, les yeux brillants d'une malice que tu ne te connais pas, celle de ta chambre, celle de la sienne où tu squattes la plupart du temps pour échapper aux cauchemars, pour te sentir en sécurité, pour l'avoir près de toi.

Tu grognerais presque quand tu vois les yeux bleus se détourner de toi, les mains qui glissent sur son visage, force l'autre à se concentrer sur toi, juste un moment, un autre moment.
Il parle, encore, baiser sur la joue, lèvres qui dérivent, comme un appel au baiser, un appel à la luxure, à l'envie, au péché, t'es proche, trop proche, tu pourrais t'y noyer, t'y plonger, plus savoir respirer. « J'ai plus envie d'avoir besoin d'une excuse pour porter tes vêtements, Arthur. » Sourire, trop grand, pulpe des doigts qui caresse la lèvre inférieure, tapote la joue d'une autre main quand tu quittes l'étreinte, que tu laisses la tension dans la pièce où il est.
« Goodnight love. » Glisse, attrape le sac laissé à l'entrée avant de monter, pas ce soir, pas cette fois, tu céderas pas.

@"arthur rosebury"  (by felicis)


FINI

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