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slow dance with you
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message posté Lun 16 Nov - 7:05

slow dance with you

he won’t tell you that he loves you, but he loves you.




Palpite le battant.
Crève cœur presque assommant.
Palpite le battant.
Créature sur tes genoux.
Palpite le battant.
Corps aux allures calme.


Pâle, longs, contraste des doigts de l'écrivain dans les cheveux corbeaux de la bête éprise de son sourire. T'en rirais presque, ça se coincerait dans la trachée, soufflerait par ton nez. Remixe d'un conte populaire dans la maison réchauffée par du feu de bois.
Petite voix du gosse qui prononce, lis, premier jet d'une œuvre qui se voudrait historique. Poète d'un soir ou d'une vie. Roman, fantaisie, romance, réinterprétation irraisonnée de ta propre vie. T'aimerais lui dire, que ça vient de toi, qu'il assiste à la naissance d'une œuvre qui sort de tes tripes, faible gamin qui a peur des critiques acerbes qui acidifierait son être si elles venaient à être prononcée, alors, tu dis rien, observe, liaisons de mots, un amour à demi-mots prononcés et des baisers que t'aimerais déposer.

Main occupée a tournée les pages.
Main occupée à caresser les cheveux de jais.
Yeux fermés de l'homme sur les genoux, chandail épais sur le dos.

Tu pensais ne plus jamais avoir froid en descendant ici, tu t'étais trompé.
T'as froid dès qu'il part, dès qu'il ne te regarde pas.

T'observes, l'heure qui passe, règne sur tes journées et tes nuits, aiguilles qui s'avancent sur le cadran alors que ta main passe sur le visage presque endormi. « Love ? » Glisse, doucement, abandonne la narration pour susciter une réaction, un frissonnement. « Il est l'heure de dîner. » L'heure de préparer, de se lever. Pulpe des doigts qui caressent les rides naissantes du visage, dessine des symboles, prépare le corps à se réveiller, doucement, toujours plus doucement, comme si t'en avais pas envie, comme si tu l'pensais pas vraiment. « Arthur ? » Doucement, prononce, glisse sur la langue comme si tu l'avais prononcé toute ta vie, pendant deux décennies.

T'y arrives pas, pourtant, à faire que tes doigts quittent son visage.
T'arrives pas à te résigner, à arrêter de le toucher.

C'est plus fort que toi, t'as besoin de ça, besoin de te sentir chez toi.

Tu forces, pourtant, ton corps à bouger, remplace ta forme par un oreiller, espère secrètement que les bruits de la cuisine finiront par le réveiller. Musique que tu lances, pas trop forte, ne couvre pas le bruit de la respiration apaisée de l'ours endormi, prêt à hiberner.
Glisse, lave, rince, découpe, sans lui, mouvements qui étaient comme un duo au piano. Tu t'étais jamais senti aussi connecté, en harmonie, avec quelqu'un, tu t'étais jamais senti aussi observé, aussi choyer, aussi protégé.

Jamais aussi serein.

T'oserais jamais lui dire, pourtant. De peur d'être rejeté, de peur d'être humilié, de peur que ça recommence comme un cercle sans fin de déception et de douleur. T'oserais jamais lui parce qu'il est trop bien pour toi, trop intéressant, trop mystérieux, qu'il fait palpiter ton cœur sous tes doigts, rebondis dans la cage thoracique. T'oserais jamais parce qu'Arthur est ce que la planète a fait de mieux et que tu méritais pas ça, qu'il méritait mieux, que t'étais juste de passage, un inconvénient, une poussière, que lui, serait là pour beaucoup plus longtemps.

@"arthur rosebury"  (by felicis)

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message posté Lun 16 Nov - 7:07

noy & arthur / octobre 2020
I don't want to hide. I want to slow dance with you again. I want to dance with you forever.

Sommeil paisible, Morphée qui semble t'accorder un peu de répit à chaque fois que tu tombes dans ses bras. Les muscles qui se détendent, l'âme qui semble enfin apaisée, guérie, quand tu es près de sa chaleur, que son parfum t'entoure, quand sa voix s'élève doucement pour te conter une histoire. Grognement que tu pousses pour montrer ton mécontentement lorsqu'il s'éloigne de toi, acte de trahison, les bras qui se resserrent, l'empêche de partir. Encore un peu, juste un peu plus longtemps.

Musique qui se joue dans la maison, instruments qui se cognent les uns contre les autres, présence qui redonne vie au lieu, qui te redonne vie. Concert qui se joue devant toi, le regard rivé sur l'ange, admiration qui ne quitte pas ton regard, lèvres qui s'étirent, le sourire bien installé. L'envie de le prendre contre toi, de sentir ses battements de cœur, sa respiration, passer tes mains dans sa chevelure, les doigts qui glissent sur ses mèches blanches. Tes jambes qui ne bougent pas, reste au coin de la porte pour profiter encore quelques instants, profite de la symphonie qui se joue devant toi.

Rythme qui continue, lent, doux, ton cœur qui semble battre au même rythme. Cœur qui a réappris à battre depuis l'arrivée de l'ange, où tu sembles avoir appris à revivre durant ses cinq mois. Tes pas qui suivent la mélodie, bras qui viennent autour de lui, étreinte qui semble te redonner un peu plus d'énergie. Visage qui vient se blottir à l'intérieur de son cou, effluves qui viennent te frapper si fort que ton esprit semble s'embrouiller et ta respiration qui se fait plus forte, qui vient frapper doucement sa peau, l'envie d'y déposer tes lèvres, vérifier si le goût de sa peau est identique à celle de son parfum. « Ça sent bon. » Visage qui ne le quitte, bras qui vient enlacer un peu, force que tu essayes de contrôler. Visage enfoui un peu plus longtemps, souffle qui vient doucement frapper sa peau quand le soupir passe la barrière de tes lèvres lorsque ta tête vient se poser sur son épaule. L'impression de fondre quand tu es près de lui, quand il est dans tes bras, te regarde, te souris. « T'as fait quoi ? » Voix qui casse légèrement, regard qui se pose sur les plats déjà prêts, l'étreinte que tu ne veux toujours pas briser. « Tu veux d'l'aide ? » Situation qui s'inverse pour une fois, l'envie de ne pas le quitter, de ne pas s'éloigner, comme si tu avais peur qu'il s'évapore d'un seul coup, peur que tu te rendes compte que ce n'était que ton imagination qui te jouait un tour, qu'il n'avait jamais été réel. Ça te tuerait presque de te rendre compte que c'est le cas.

Main qui passe sous le tissu sans te rendre compte, peau que tu touches, sensation de caresser du satin durant un bref instant. Corps qui se détache, à contre cœur, sourire qui se dessine doucement, regard qui plonge dans le sien, battement qui est loupé une fois, peut-être deux. Esprit qui s'éteint durant un court instant, comme si plus rien n'existe autour, juste Noy et sa lumière qui l'entoure. Parole que tu oublies, ce n'était sans doute pas si important que ça. Ange beaucoup trop beau pour toi, impossible pour toi de croire qu'il n'est qu'un simple humain. La main qui vient remettre la mèche blanchie derrière son oreille, besoin de contact qui est constant, besoin d'être rassuré, d'être près de lui quoi qu'il arrive.
@"noy bloom" (c) mars.

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message posté Lun 16 Nov - 7:07

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Pulpe des doigts qui glissent sur le visage endormi.
Pulpe des doigts qui tracent les contours et les détours.
Pulpe des doigts qui dessinent, élément d'un tableau faisant chavirer le cœur.
Pulpe des doigts qui apaisent, apaise l'autre, détruit ce qu'il reste de la bête.

Tu l'avais vu, ce regard, symphonie acariâtre et acide de douleurs, de regret.
Tu l'avais vu, ce sourire, faux, déglingué par les années, les mensonges, les espoirs.
Tu l'avais vu,, sans espérer, ne serait-ce qu'un instant que tu pourrais le changer.
T'étais comme perdu dans le hall de son être, chercher une sortie pour l'empêcher de souffrir, pour t'empêcher de souffrir.

Gosse, réchauffe les mains près du gaz, réchauffe, chauffe, cuits, brise, éclate. Observe, dans un mouvement de corps, la pitance pour ce jour, prête une oreille attentive aux pas, l'homme au corps trop imposant pour être ne serait-ce qu'un peu discret, il aurait pu l'être, si t'avais été concentré sur autre chose que la musique et la nourriture, si t'avais pas senti l'ombre plus grande planant sur ta carcasse trop frêle en comparaison.
Gamin conjugué au présent par les mains qui s'enlacent autour de la taille, par la tête trouvant sa place dans le creux du cou, faisant sa place comme on fait un nid, comme on construit une maison, un quartier, une ville.
Gamin conjugué au présent, tiré des rêves et des pensées passées par la voix douce, endormie, grave, par l'accent d'la virginie qui roule sur sa langue, par le corps chaud contre le tien, plus rien n'importe, tout est subjectif sauf son être contre le tien.

T'es perdu dans son odeur.
T'es perdu dans ses yeux.
T'es perdu dans ses bras.
Tu t'es jamais senti aussi bien.
Tu t'es jamais senti aussi trouvé.

Main libre qui caresse doucement la mâchoire de l'autre, glisse dans les cheveux, doucement. Questions de routines qui dégoulinent des lèvres pleines, et t'as un sourire, curieux, observe, entend. « Bien dormi ? » Parce que c'est une question intime, qui te brûle la langue quand tu la poses, parce que c'est une question qui témoigne d'un amour secret, t'en aurais presque la frousse, peur qu'il remarque, peur qu'il te fasse redescendre d'un étage. « Des latkes, du tcholent, et un cheesecake. » Parce que la cuisine de ta mère te manque, que t'es pas aussi doué mais que tu fais de ton mieux. Nourriture que t'avais en grande partie fait dans la journée, gagne du temps sans l'avoué vraiment, pour être plus longtemps avec lui. « Tu veux bien mettre la table ? » Demande, doucement, caresse une des mains qui ont glissés sur le ventre, laisse en place la main curieuse qui a frayée son chemin sous le haut trop léger, pas envie qu'il te quitte, pas maintenant.

Infortune, quand il se recule.
Infortune quand il te regarde.
Infortune, quand il rapproche la main du visage.

Fortune quand la mèche grisonnante est replacée derrière l'oreiller.
Merde. Parce que t'as un rire, que tu détournes le regard, que t'as été surpris, pris au dépourvu, symphonie, nouvelle, de sentiments qui te font vibrer.
Battement du cœur, il percerait presque la cage qui le retient, thorax quasi-souffrant.

« La table ? » Parce que la main reste, peut-être trop longtemps, que tu peux pas lui en vouloir, que tu te détaches de l'étreinte à contre cœur, contre courant. Glisse la nourriture dans les assiettes avant de venir t'asseoir, laisse l'ours fait homme décidé de ce qu'il fait. « Longue journée ? Tu t'es endormi presque tout de suite. » Rire, les jambes qui balancent sous la table, touchent les mollets de l'homme à côté de toi. « J'ai pas envie de partir. » Glisse, s'enfuit, sans vraiment y penser. T'as pas envie de partir. Pas envie de le quitter. T'observes la nourriture, avale le verre d'eau comme s'il pouvait te sauver de cette situation. T'as tellement envie de t'y noyer.

@"arthur rosebury"  (by felicis)

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message posté Lun 16 Nov - 7:07

noy & arthur / octobre 2020
I don't want to hide. I want to slow dance with you again. I want to dance with you forever.

Corps que tu tiens contre toi, sensation d'avoir trouvé cette dernière pièce du puzzle qui te manquait. Sommeil encore présent, esprit encore embué par cette sieste surprise, réveil qui se fait en douceur quand la main vient passer sur ta mâchoire, glisse doucement contre ta peau. Geste qui te paraît presque anodin à présent, qui est pourtant d'ordinaire intime. Les doigts qui passent sur ta peau, te caressent, te font oublier toutes les questions, les angoisses que tu pouvais avoir au fond de toi. Les yeux qui se ferment quand la promenade se déroule, le visage qui s’enfouit dans le creux de son cou, dernière bouffée de ce parfum que tu aimes tant, qui t'apaise. Le silence qui est brisé, voix douce qui s'élève et le grognement qui sort de tes lèvres. T'aurais aimé que le sommeil dure un peu plus longtemps, que son corps soit resté un peu plus longtemps à tes côtés.

Les yeux qui s'ouvrent, se posent sur les plats préparés, le sourire qui se dessine lentement. Parfum qui change, citron et lavande qui se mélangent aux épices, réchauffe un peu plus la maison, réchauffe un peu plus ton cœur. Parfum qui te réveille un peu plus, qui ouvre l'appétit. Corps qui se séparent pour se retrouver, ressembleraient presque à des aimants. Geste sans doute trop brusque pour remettre sa mèche et le rire cristallin qui vient, qui fait grandir ce sourire qui est sur ton visage, qui essaye de le rassurer. Cœur qui se briserait si tu oses de te détacher de lui. Morceau de musique qui joue, mélodie des couverts qui se posent, les corps qui bougent dans une étrange chorégraphie avant de se retrouver face à face. Contact qui se fait encore, geste pas si accidentel qui fait grandir une fois de plus ce sourire. Le regard et l'esprit qui se perd dans le bleu de ses yeux, remarque seulement maintenant l’émeraude claire qui vient se mélanger au saphir dans ses iris. Rêverie qui prend fin quand la voix s'élève, question qui est posée. « Il y a eu du monde, j'me suis pas arrêté une seconde. » Les appels, les demandes à l'aide, ton nom qui ne cessait de résonner dans le garage à un point que même dans tes rêves t'avais l'impression qu'on t'appelait. Journée épuisante, mais qui avait tout de même eu une récompense à la clé quand tu as pu te blottir dans les bras de Noy, bercer par le récit. Histoire que tu avais eu la chance d'écouter avant tout le monde, ange qui pensait t'avoir berné, mais t'avais compris qu'il en était l'auteur, malgré les nombreux refus, tu voyais bien ce sourire en coin, qu'il s'inspirait de votre histoire. Lutte contre Morphée, l'envie de connaître la suite, de voir où cela pouvait vous mener. Révélation, confession qui te fait louper un battement de cœur. Mots qui ont éclaté cette bulle, t'ont ramené à cette douce réalité. Esprit qui devait se trouver dans tes songes, paroles que tu désirais entendre depuis des jours, depuis des semaines, des mois. « J'ai pas envie que tu partes non plus. » Mots qui passent la barrière de tes lèvres, à croire qu'il fallait juste qu'il le dise avant pour que le courage soit là, pour que la confession se fasse à ton tour. Regard qui vient se poser sur lui, attend une réaction de sa part, ange qui se contente de boire, d'éviter le regard et ton sourire qui s'étire un peu plus.

L'étrange chorégraphie qui se joue encore, les estomacs qui sont pleins, la table qui est désormais vide, les assiettes qui restent dans l'évier, les corps qui s'en vont lentement dans une autre pièce. Télévision qui s'allume, musique qui passe en fond, main de l'ange que tu prends, peau douce qui fait naître un frisson, caresse doucement de haut en bas, serre doucement avant de l'attirer vers toi. Sourire toujours en place, toujours ancré sur ton visage, l'autre main qui se pose sur sa hanche, caresse doucement à travers le tissu noir, haut trop grand pour l'ange qu'il t'avait emprunté une fois de plus. Main posée pour lui dire de suivre le rythme, de te suivre, de te faire confiance. Silence qui règne entre vous, le regard qui n'arrive pas à se détacher, où tu te perds une fois de plus. Rêverie qui se fait encore, les lèvres qui s'étirent, sourire qui s'agrandit. Corps qui dansent au milieu du salon, suivent la mélodie, battements de cœurs qui battent à l'unisson. Deux âmes qui sont éclairées par la lumière blanche de l'ampoule, formeraient un halo sur les deux corps. Tu profites de l'instant présent, profites de ce moment qui est bien trop beau, qui pourrait être le fruit de ton imagination, de ton esprit encore endormi. Musique qui arrive bientôt à sa fin, corps que tu rapproches, main que tu poses délicatement en bas de son dos un peu plus pour qu'il ne te quitte trop brusquement. Main qui monte, descend doucement, caresse pour le rassurer de ce geste rapide. Encore un peu, quelques secondes de plus, c'est tout ce que tu demandes.
@"noy bloom" (c) mars.

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message posté Lun 16 Nov - 7:08

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Effluves.
Effleure.

Danse presque tragique de vos corps qui se rapprochent pour se détacher, s'enfuir pour mieux se retrouver, douleur intense, interminable, inévitable. Possessivité étouffante, bouffe le myocarde et la trachée. Envie de retenir sa main, son corps, caresser la chair tendre à disposition, caresser les traits froncés de l'attirance, caresser la chevelure précieuse et les lèvres pulpeuses, ne plus jamais le laisser partir, ne plus jamais le laisser s'enfuir, ne plus jamais le voir souffrir.

Pas envie de partir.
Pas envie d'en pâtir.
Pas envie d'affronter les regards.
Pas envie d'avoir froid, tellement froid.


Pas envie, pourtant, tu penses pas avoir le choix. T'annonces, brisure d'une voix. Pas envie de partir. Dénonce la traîtrise de ton cœur, demi-mots, souffrance dans la boule qui entrave la gorge, fait trembler la voix. T'aimerais tellement ne rien ressentir. T'aimerais tellement ne rien voir. T'aimerais tellement ne rien entendre. Tout te ramène à lui, pourtant, tout le temps. Tout te ramène à lui, tout le temps, chant des oiseaux, soleil à travers les rideaux, effluves d'un repas partagé, odeur de bois, d'essence, de souffrance., d'espoir, de retard, effluves de lui, souvenirs, tout le temps, prend une place dans le battant, palpite, écoule du sang, oxygène dans les muscles. Y a le désir qui passe la barrière de tes os, détruit la barrière que t'as apposée sur ta peau, sentiment que tu t'étais promis de plus ressentir, banni d'tes pensées, entrave pourtant parfois, encore, la naissance de larmes, des rires.

Désir.
Caresse la peau a découvert, pulpe des doigts malicieux sous les manches parfaitement coupées.
Désir.
Quand la voix rauque se fait entendre, admire, assume, notes plus hautes quand la vérité éclate.

Tu partiras pas. Parce que c'est lui qui demande.
Tu partiras pas. Parce que t'en as pas la foi, pas l'envie.
Tu partiras pas. Parce que tu donnerais tout pour sentir son regard
ne serait-ce qu'encore une fois, mille fois.

Musique, définirait presque votre relation, les souvenirs qui émergent, la première fois, les cent premiers jours, les rires, les rictus que tu tires de l'être au cœur sombre, entaillé. Musique qui résonne, venant du poste de télévision, la main qui prend la tienne, caresse légère comme venu des anges, caresse intime comme presque secrète, effleure comme si t'étais fragile, un morceau de polystyrène, un vase non de marbre fort mais de porcelaine fine. Main. Hanche. Friction du tissu sur la peau pâle, tissu emprunté, qui porte son odeur, porte son appartenance, gosse qui veut se percevoir qu'il appartient alors qu'il n'est même pas fait prisonnier. Regards qui s'attrapent, refusent de se lâcher, pas, danse, lentement, langoureusement, morceau d'instant que t'aurais aimé photographier si t'étais extérieur, mais ça t'arrive à toi, ça te brise même un peu le cœur, ça te brise un peu à l'intérieur.

Tu te perds, gamin, dans ces notes, dans ces pas, dans ce regard, observe la tâche brune se logeant dans un des yeux du geôlier, bête ayant capturé ton cœur et refusant de le lâcher. Tu te perds, gamin, main pâle sur une des épaules large, l'autre entrelacée avec la sienne, t'aurais presque l'envie d'effleurer les lèvres, d'effacer le sourire avant de le rendre plus grand, t'aurais presque l'envie de lui offrir tout ce que t'avais gardé pour toi, tes mots, tes rires, tes envies, tes murmures. T'en aurais presque l'envie, et pourtant tu reprends conscience, éloigne l'enveloppe de chair avant qu'il ne te prenne contre lui, plus fort, plus près, la main glissant dans son dos, caressant l'échine, colonne vertébrale qui frissonne, et t'as les yeux qui se perdent, s'enfuit, respiration que tu pourrais presque sentir contre tes lèvres avant que tu ne détournes le visage, que tu caches tes émotions au plus profond de son épaule. « D'humeur dansante ? » Murmure, presque inaudible, voix brisée, cassée, t'avais presque cédé. T'aurais presque ce rire, qui sort, timide, le corps trop proche du sien, si t'étais plus près tu te fondrais probablement en lui. 
« Je. »

Je t'aime.
J'ai des sentiments pour toi.
J'aimerais que tu m'aimes aussi.

Pourquoi c'est pas possible ?
Pourquoi j'ai mal au cœur juste en y pensant.
Pourquoi j'ai mal au cœur juste en l'imaginant.


« Arthur, je. »
Tu quoi ? 
Tu l'aimes ? 
T'as l'cœur qui bat juste en étant proche de lui ? 
Tu quoi Noy ?
T'as peur ? 
Peur qu'il te rejette ? 
Peur de partir ? 
Peur qu'il ne comprenne pas ?
Peur que ce ne soit pas réciproque ? 
Tu quoi ?  


« Soirée film ? » Lâche. Ferme les lèvres, la gueule, déplace le regard dans un coin, fixe un point, glisse les doigts, défait l'étreinte. T'es un putain de lâche, déplaces le corps subitement froid jusqu'au canapé. T'es un lâche. Un putain de lâche.

Corps frêle qui glisse sous le plaid, garde un oreiller contre lui, protection qui est inutile face au bruit que fait ton myocarde, résonne dans tes oreilles, rougit tes joues, tu peux pas lui dire, tu pourras peut-être jamais. Laisse l'autre, fixe un point inexistant près de la télévision, tu fais semblant, Noy, que t'allais pas te jeter tout entier dans la gueule du loup, prêt à être dévoré par l'ours. Bouge lorsque le géant se met près de toi, que tu laisses ton genou toucher le sien, que ta main reste libre entre lui et toi, que tu fais semblant de regarder l'écran alors que t'as l'cœur qui entame une course inquiétante et qui semble parfois trébucher. 
Glisse, la main, se pose sur la sienne, doucement, caresse la longueur des doigts, glisse à l'intérieur de la paume, attend la réaction qui réchauffera ou brisera le cœur. 

@"arthur rosebury"  (by felicis)

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